Renouveler une icône reste un exercice périlleux. Certains s’en sortent à merveille (la 911, la Corvette), d’autres connaissent des fluctuations dans la qualité de la réalisation (comme la Mustang, pas au top de sa frome dans les années 80-90). C’est à cet exercice que s’est adonné Dodge en renouvelant sa Viper.
Véritable bombe des années 90, elle a décoré les murs des adolescents de cette époque, avec sa gueule d’enfer, sa bouche prête à mordre au bout du gigantesque capot, bien nécessaire pour abriter l’autre folie de cette voiture, son moteur. Et quel morceau ! Un V10 de 8 litres de cylindrée, un moteur de camion au sens propre comme au figuré.
Côté mécanique, la peur du downsizing m’a frappé à l’heure des réductions de consommation et autres barbaries qui menacent d’extinction les brutes épaisses. Que nenni, le V10 est toujours fidèle au rendez-vous avec ses 640 chevaux (rien que ça !) un couple dantesque de 813 Nm… Prévoir un budget pneu, va y avoir de la gomme sur le bitume !
Toutes ses caractéristiques ont marqué sa génération et si elle a évolué depuis (passant de 394 chevaux à plus de 600), cette nouvelle mouture tranche côté style, tout en gardant les clés de sa réussite et les codes qui ont marqués les rétines depuis 20 ans. Changement symbolisé jusque dans le nom, puisqu’elle abandonne la marque Dodge pour simplement se baptiser SRT Viper.
Crédit Photo : © SRT